Une étude réalisée par des scientifiques irlandais a mis en évidence des conséquences du premier confinement, imposé dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, sur les tout petits. Les pédiatres qui ont participé à l’étude se veulent cependant rassurants.
Quelques mois après la découverte du coronavirus, l’épidémie s’est rapidement propagée dans le monde. Un confinement était alors imposé en mars 2020 pour protéger la population. Les habitants ne pouvaient quitter leur lieu de résidence que pour : aller au travail, voir un médecin ou acheter les produits de première nécessité.
Des scientifiques irlandais se sont penchés sur les conséquences de ce premier confinement chez les bébés. Cette mesure a engendré des retards de langage et de développement. Comme les tout petits étaient enfermés à la maison pendant des semaines, ils ont eu moins d’interaction sociale, rapporte RTL.
Cette situation a impacté leur capacité à communiquer. D’après l’étude, 95 % des enfants nés hors confinement arrivaient à dire "au revoir" au bout d’un an, alors que seulement 88 % des petits nés au début de 2020 pouvaient le dire. Concernant le développement, 93 % des bébés nés hors confinement étaient en mesure de montrer un objet du doigt, contre 83 % pour les bébés confinés.
Les spécialistes qui ont participé à l’étude ne sont pas pour autant inquiets. Les pédiatres ont évoqué un léger retard, qui peut se rattraper rapidement. Certes, les enfants confinés communiquaient moins bien comparés à ceux qui ont grandi hors confinement. Ces derniers ont, en revanche, rampé plus vite, car ils ont passé plus de temps à la maison.