Une étude de l’Institut de virologie de Strasbourg, dans le Bas-Rhin, a révélé que l’immunité face à la Covid-19 pourrait être plus longue chez les patients de sexe féminin.
L’Institut de virologie de Strasbourg (Bas-Rhin) a réalisé une étude d’immunité sur 308 membres du personnel hospitalier infectés par le coronavirus. Selon leurs premières observations, les femmes auraient une immunité plus longue que les hommes. Cette découverte pourrait se révéler déterminante dans la recherche d’un vaccin contre ce virus, relate France 3 Grand Est.
"Trois mois après avoir été contaminés, 99 % des patients présentent des anticorps dans leur organisme et 84 % six mois après la transmission", a même détaillé le quotidien régional France Bleu Alsace.
Selon les résultats de l’étude, le taux d’anticorps baisse plus rapidement chez les patients de sexe masculin.
La directrice de l’Institut de virologie a indiqué ne pas connaître les raisons de cette différence de résistance entre les hommes et les femmes. "Il se trouve que plusieurs réponses immunitaires au virus se trouvent dans le chromosome X, or la femme en possède deux. L’œstrogène joue peut-être aussi un rôle", a-t-elle ajouté.
Ces conclusions pourraient se révéler très utiles dans l’élaboration d’un vaccin afin de déterminer le dosage. Elles doivent, en outre, être validées sur beaucoup plus de personnes.
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