La France est touchée actuellement par une 7e vague de l’épidémie de Covid-19 avec une hausse des nouveaux cas. Désormais, les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 sont les souches virales majoritaires.
Une reprise de l’épidémie de coronavirus est observée actuellement en France avec 200 000 nouveaux cas recensés en 24 heures.
Le pays est frappé par une 7e vague de Covid-19, précise CNews. Durant une audition à l’Assemblée nationale, mardi 5 juillet, le ministre de la Santé, François Braun, a confirmé que les sous-variants d’Omicron BA.4 et BA.5 sont désormais les souches virales majoritaires provoquant une résurgence épidémique sur l’ensemble du territoire.
Au micro de France Info, le médecin épidémiologiste Antoine Flahault a annoncé mi-juin, cette nouvelle vague qui est "menée par les nouveaux variants BA.4 et BA.5 d’Omicron".
Plusieurs pays d’Europe de l’Ouest sont fortement frappés par ces variants avec notamment une mortalité très importante chez les personnes de plus de 80 ans au Portugal.
Les deux sous-variants ont été découverts en Afrique du Sud. Le BA.4 a été détecté pour la première fois dans la province de Limpopo en décembre 2021. Quant au BA.5, il a été signalé en janvier 2022 à Pretoria, dans la capitale administrative du pays. Ces deux nouvelles souches provoquent une explosion de cas en Afrique du Sud et au Portugal.
Au moment de leur apparition, Santé publique France a indiqué que BA.4 et BA.5 sont "assez similaires à BA.2", mais leur protéine Spike possède en plus les mutations L452R, F486V et R493Q.
Dr Antoine Flahault a apporté plus d’explications lors d’un entretien à La Dépêche du Midi au mois de mai. Il a précisé que la première mutation (L452R) est associée à une plus grande affinité du virus avec le récepteur permettant au virus d’infecter les cellules humaines.
"Au final, on peut donc avoir affaire à un variant plus transmissible qu’Omicron et échappant à l’immunité acquise et vaccinale, mais pas nécessairement à une souche associée à une plus grande sévérité", a-t-il renchéri.
En effet, la mutation F486V peut réduire la neutralisation des anticorps dans le corps humain. Elle joue "un rôle important dans l’échappement vaccinal. C’est-à-dire que l’efficacité vaccinale est susceptible de diminuer", selon le médecin.
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