Le Zona est provoqué par une réactivation du virus de la varicelle. En effet, si après avoir contracté cette dernière, le virus herpès zoster demeure latent dans l’organisme. Ainsi, s’il y a une baisse des défenses immunitaires, il peut se réactivé et infecté les nerfs, engendrant ainsi le Zona. D’une manière générale, ce sont les personnes âgées, infectées par le Sida, suivant des traitements du cancer, et/ou immunodéprimées, qui sont les plus sujettes au développement d’un Zona.
Régulièrement, le Zona est précédé, environ 4 jours, d’une sensation de malaise accompagnée par des frissons, de la fièvre, des nausées, des diarrhées et/ou des difficultés à uriner. Ensuite, une éruption de pustules en bouquets apparait, provoquant des brûlures et des démangeaisons sur un seul côté du torse ou du dos.
Les petites vésicules sont remplies de liquide avec le virus de la varicelle, et le Zona peut infecter les personnes non immunisées. Ces pustules sont douloureuses et durent plusieurs semaines.
Pendant les éruptions cutanées, les pustules doivent être nettoyées pour limiter l’infection. S’il y en a une près de l’œil, allez directement chez un ophtalmologue.
Le traitement du Zona repose sur des antiviraux de type acyclovir. S’il se fait tôt, le Zona et sa durée peuvent se réduire rapidement. Ce traitement antiviral permet aussi de diminuer le risque d’atteinte des nerfs sous-jacents aux pustules qui peuvent entraîner des complications névralgiques (douleurs post-zostériennes), nécessitant ensuite l’usage d’antidépresseur.
Les douleurs cutanées chroniques du territoire de distribution d’un nerf infecté par le virus du zona peuvent persister jusqu’à 3 mois, voire une année. Sinon, certains anti-inflammatoires, anesthésiques et antihistaminiques permettent d’apaiser les douleurs et les démangeaisons.
A titre de rappel, l’automédication est déconseillée. En cas de symptôme, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.