Comment réduire les risques de la maladie d’Alzheimer ?

LINFO.RE – créé le 18.06.2022 à 09h10 – La rédaction

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Des chercheurs américains suggèrent de consommer certains aliments pour prévenir et ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer. Les détails !

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Un cas toutes les trois minutes en France

D’après la Fondation pour la Recherche Médicale, la France comptait environ 900 000 personnes touchées par la maladie d’Alzheimer en 2015. Dans l’Hexagone, il y aurait un nouveau cas toutes les trois minutes, soit environ 225 000 nouveaux diagnostics par an. À ce stade, il n’existe pas encore de traitement capable de guérir cette maladie.

Cependant, des chercheurs américains du Fatty Acid Research Institute (FARI) ont évoqué plusieurs recommandations pour éviter de la développer ou de ralentir son évolution. L’une d’elles serait de rajouter des oméga-3 à son alimentation.

Les oméga-3, qu’est-ce que c’est ?

Les oméga-3 constituent une famille d’acides gras essentiels, nécessaires au développement et au bon fonctionnement du corps humain. Cependant, ils sont uniquement fournis par l’alimentation. Le corps ne peut pas les produire par lui-même.

Mais pour prévenir la maladie de l’Alzheimer, le corps a besoin d’un oméga-3 appelé l’acide docosahexaénoïque ou le DHA. Il est particulièrement important pour les fonctions mentales et visuelles. Durant sept ans, les chercheurs du Fatty Acid Research Institute ont étudié les données de 1 490 personnes sans démence et âgées de plus de 65 ans. Ils ont également analysé l’association du DHA avec les globules rouges et l’évolution de la maladie d’Alzheimer.

Les risques réduits de 49 %

Selon les scientifiques, les participants avec un taux sanguin de DHA élevé (6,1 %) avaient 49 % moins de chances de développer la maladie d’Alzheimer que ceux avec le moins de DHA (3,8 %). En outre, ils précisent que les personnes ayant des taux élevés de DHA pouvaient vivre 4,7 années de plus sans la maladie.

Cependant, l’étude démontre qu’une consommation élevée d’oméga-3 DHA réduirait les risques de développer une forme grave de la maladie d’Alzheimer chez les personnes porteuses de l’allèle 4 du gène APOE.