La Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel débute ce 1er août jusqu’au 7 août prochain. Les détails.
Ce lundi 1er août marque le début de la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (SMMAM). L’événement célébré dans plus de 170 pays prendra fin le 7 août. L’OMS fixe traditionnellement la date durant la première semaine du mois d’août, mais en France, elle se déroule la troisième semaine du mois d’octobre. D’après les informations relayées sur le site de l’Unicef, "cette semaine commémore la Déclaration ’Innocenti’ sur la protection, l’encouragement et le soutien de l’allaitement maternel, signée par l’OMS et l’UNICEF en août 1990". Le but de cette semaine de commémoration est de promouvoir l’allaitement maternel pour que les nourrissons du monde entier soient en meilleure santé.
> A lire aussi : Une mère a inventé un vêtement pour allaiter discrètement en public
Pendant la SMMAM, plusieurs activités sont organisées par des associations, des hommes et des femmes et des organisations dans le monde entier afin de soutenir, encourager et protéger l’allaitement maternel. L’initiative a été lancée à l’hôpital Innocenti (Florence, Italie), en août 1990 au cours d’une réunion internationale consacrée à l’allaitement maternel rassemblant. Des représentants de 30 gouvernements, de nombreuses organisations des Nations-Unies et d’organisations non gouvernementales (ONG) y ont alors participé. A l’issue de cette réunion, un réseau mondial dénommé WABA (World Alliance for Breastfeeding Action, en français Alliance Mondiale pour l’allaitement maternel), avec le soutien de l’UNICEF a été créé en février 1991. Ce réseau est chargé d’organiser la SMMAM pour que toutes les personnes dans le monde puissent exprimer leur soutien à ce qui est aujourd’hui une préoccupation internationale de santé publique.
L’allaitement maternel constitue le meilleur moyen d’apporter aux nouveau-nés les nutriments dont ils ont besoin pour bien grandir. L’OMS recommande l’allaitement au sein exclusif du nourrisson jusqu’à l’âge de six mois. Il peut être poursuivi jusqu’à l’âge de deux ans au moins, en l’associant à une alimentation de complément qui convienne à l’enfant.