BERNSTEIN LOIS/SIPA - Illustration
Comme l’Institut national du cancer (INCa), la Haute Autorité de santé (HAS) a également donné un avis favorable sur le test HPV pour les femmes de plus de 30 ans.
L’Institut national du cancer (INCa) a lancé au début de l’année le déploiement du dépistage organisé (DO) du cancer du col de l’utérus chez les femmes de 25 à 65 ans. Actuellement, grâce au frottis cervico-utérin (FCU), la Haute Autorité de santé (HAS) a aussi rendu un avis favorable sur la place du test HPV. Ainsi, HAS a proposé que ce dernier soit recommandé en première intention aux femmes de plus de 30 ans. Ce test prendra ainsi la place de l’examen cytologique.
Dans le cas où le test HPV est positif, le FCU sera réalisé en triage. Une coloscopie sera ensuite faite si le FCU s’avère également positif. Dans le cas où le FCU revient négatif, un nouveau contrôle HPV sera réalisé à 12 mois, précise le quotidien du médecin.
"Cela va bouleverser dans les mois à venir les pratiques des gynécologues, des sages-femmes et des médecins généralistes", a expliqué le Dr Joseph Monsonégo, gynécologue à Paris et membre du groupe de travail de la HAS.
Le test HPV est très efficace afin de réduire l’incidence du cancer du col de l’utérus chez les femmes de plus de 30 ans.
Le test HPV a également un énorme avantage, celui de l’auto-prélèvement vaginal. La HAS recommande cette modalité pour toutes les femmes de plus de 30 ans qui ne se font pas dépister régulièrement ou éloignées du système de soins, note le même quotidien.
"Des expérimentations d’utilisation de ces tests d’auto-prélèvement devront être menées en population générale afin d’en évaluer l’acceptabilité, l’efficacité et l’efficience dans le contexte français", est-il indiqué dans le communiqué de l’agence sanitaire.
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