Son Jayden, né le 16 juin dernier, a été atteint d’atrésie intestinale, une pathologie héréditaire rare s’attaquant au tube digestif des enfants.
La famille de Son Jayden, un bébé de 2 semaines, a déploré le fait de ne pas avoir pu offrir l’aide médicale à mourir pour son nouveau-né au Canada. Effectivement, le nourrisson a énormément souffert avant de succomber à une maladie mortelle samedi dernier. Myriam Drolet, sa mère a apporté son témoignage après son décès. "J’aurais juste aimé que mon fils ne souffre pas aussi intensément. A la fin, la morphine ne faisait même plus effet", a-t-elle relaté, en pleurs.
Son Jayden, un petit garçon est né le 16 juin dernier. Il a reçu un diagnostic d’atrésie intestinale, une pathologie héréditaire rare. Cette maladie causée par le gène TTC7A s’attaque au tube digestif des enfants, rapporte Le Journal de Montréal.
Face à cette souffrance intense, la famille de Jayden a dû décider de cesser de l’alimenter pour abréger ses souffrances, puisqu’au Canada, le recours à l’aide médicale à mourir est interdit avant l’âge de 18 ans.
Au micro de LCN, Maxime Drolet, le grand-père du bébé a souligné samedi que l’autre option était d’attendre 40 ou 50 jours pour que la maladie fasse son œuvre. "J’ai eu mon gars dans les bras jusqu’à la fin, mais il était rendu comme un squelette. C’était horrible", a confié la jeune mère de 21 ans, aux côtés de son amoureux, Alex Sigouin-Fortin, 23 ans.
Après avoir vécu cette douleur et cette tristesse impensables, Myriam Drolet est convaincue que l’aide médicale à mourir aurait été une option préférable. Elle a ainsi promis de se battre pour éviter à d’autres la fin "atroce et inhumaine" qu’a connue son bébé, qui n’avait aucune chance de survivre.
Selon ses dires, elle ne veut pas que d’autres familles aient choisi entre laisser leur enfant mourir de faim ou attendre que la maladie l’achève. "Nous, on n’avait aucune autre option", a signifié la jeune femme.
Les proches ainsi que les membres de la famille du couple ont lancé une campagne de socio-financement afin d’offrir du soutien aux familles qui connaissent un drame similaire. Une partie des fonds récoltés sera aussi versée pour la recherche sur le gène TTC7A, responsable d’une maladie qui a fauché la vie d’environ 30 nouveau-nés québécois en autant d’années.
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