Avec notre société exigeant des résultats de plus en plus meilleurs, à l’école, pour les activités parascolaires,… les enfants ont des semaines surchargées.
Tout comme les adultes, les enfants peuvent aussi être atteints du burn-out. En effet, avec les nombreuses pressions exercées sur eux, ils peuvent craquer. Selon les informations de Consoglobe, des pédopsychologues ont affirmé qu’ils reçoivent de nombreux enfants qui présentent les mêmes signes que le burn-out professionnel des adultes.
Les enfants sont épuisés, sans réussir à récupérer, ont annoncé ces spécialistes. Par ailleurs, ils se dévalorisent et n’ont plus confiance en eux-mêmes. D’un point de vue physique, ils sont également plus sujets aux maladies et dorment mal. Cette situation inquiète les professionnels de la petite enfance d’autant plus que le burn-out des enfants s’observe de plus en plus tôt, parfois dès la maternelle. Ils ont ainsi annoncé que la raison est la pression accrue sur le dos des enfants et les attentes trop grandes de la part de leurs parents.
Le plus fréquent signe est une fatigue intense, mais également une situation d’échec scolaire ou de refus net de se rendre à l’école. Il peut y avoir également une très grande sensibilité de l’enfant. Dans le cas le plus grave, un burn-out peut entraîner des dépressions voire des tentatives de suicide chez les enfants. Pour ne pas se retrouver à ce stade, il est nécessaire de consulter un pédopsychologue ou pédopsychiatre.
Pour qu’un enfant ne craque pas, les parents doivent prendre quelques précautions. La première chose à faire est d’éviter de surcharger son emploi du temps. Par exemple, entre trois et six ans, une activité extra-scolaire par semaine suffit. Comme cela, il a des temps de repos le week-end. Après six ans, les parents pourront lui proposer plus d’activités si l’enfant le souhaite, mais sans forcément d’évaluations pour qu’il puisse s’amuser.
Pour les vacances, laissez-lui également le temps de s’ennuyer : ce sont des moments aussi importants pour le développement de l’enfant que les moments d’activité ! Et il ne faut pas oublier que ce sont des moments lui permettant de souffler.
Une autre prévention, ne lui mettez pas trop de pression à l’école et relativisez les mauvaises notes. Il ne faut pas oublier de le féliciter sur les aspects positifs de son travail scolaire. Par ailleurs, rappelons que la présence physique et mentale des parents est très utile pour éviter le burn-out, a souligné Béatrice Millêtre, auteure du livre "Le burn-out des enfants".
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