Il s’agit d’une grande première dans l’histoire de la médecine.
En septembre 2016, une jeune femme de 32 ans née sans utérus a reçu celui d’une donneuse de 45 ans décédée à cause d’un AVC. Une grande opération de 10h30 a été nécessaire pour la transplantation de l’utérus avec un traitement immunosuppresseur pour éviter le rejet du greffon, selon Europe 1.
L’opération a été une réussite car la patiente avait eu des règles normales puis elle a eu le premier transfert d’embryon unique obtenu par fécondation in vitro, sept mois après la greffe.
La mère a eu une grossesse normale pendant 7 mois et a été opérée par césarienne quand le bébé a eu 36 semaines pour ne pas prendre de risque.
Aussi, le 15 décembre 2017, une petite fille, le premier bébé d’une transplantation d’utérus post-mortem est né pesant 2,550 kilos. La maman et le bébé sont en parfaite santé.
Depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, les spécialistes ont effectué 39 transplantations d’utérus venant d’une donneuse vivante dans le monde dont 11 ont conduit à des naissances. Les greffes d’utérus d’une donneuse morte pratiquées une dizaine de fois ont pourtant échoué rendant ainsi cette naissance au Brésil une grande première.
Cette première naissance donne de nouvelles possibilités contre l’infertilité de beaucoup de femmes.
Selon le Dr Srdjan Saso, du département obstétrique de l’Imperial College de Londres, cette opération présente plusieurs avantages que celle à partir de donneuse vivante.
En effet, le nombre de donneuses potentielles est plus vaste, la transplantation est moins onéreuse et elle évite aussi les risques que court une donneuse vivante.
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