La Haute autorité de santé (HAS) vient de rendre public des recommandations pour rendre meilleure la prise en charge des maladies telles que la boulimie et l’hyperphagie boulimique.
La boulimie et l’hyperphagie boulimique sont des pathologies assez difficiles à repérer, ce qui complique leur prise en charge. Selon la Haute autorité de santé, le premier obstacle à l’accès aux soins est associé à la stigmatisation de la boulimie, rapporte Le Figaro.
Les patients qui souffrent de cette maladie ont de l’appréhension pour en parler, car, dans la plupart des cas, l’entourage suppose qu’ils seraient responsables de leur propre souffrance. D’après la HAS, il est rapproché aux malades, qui se culpabilisent déjà d’être à l’origine de cette pathologie, d’adopter des comportements de "laisser-aller" et de "manque de volonté".
En collaboration avec la Fédération française anorexie-boulimie (FFAB), la Haute autorité de santé (HAS) a décidé de publier des recommandations et conseils pour une meilleure prise en charge des troubles de la boulimie.
Selon les autorités sanitaires, la prise en charge de cette maladie doit nécessiter la coordination entre différents spécialistes à la fois médical, social, nutritionnelle ou encore psychologique, etc. Coordonner les différentes spécialisations contribuera à favoriser une "guérison plus rapide et éviter la chronicité", a estimé la HAS.
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