Une étude clinique a noté une réduction de 27% du déclin cognitif des patients qui sont traités avec le lecanemab, un médicament du groupe pharmaceutique japonais Eisai et l’américain Biogen. Cela dit, il y a des effets indésirables qui peuvent même devenir graves.
Ce mercredi 30 novembre, des scientifiques ont salué les résultats d’une étude clinique sur un nouveau médicament qui confirme son efficacité pour ralentir le déclin cognitif de patients atteints d’Alzheimer, mais notent aussi ses effets secondaires qui peuvent être sévères. Il s’agit du Lecanemab.
L’étude clinique avancée (phase III) a été menée sur près de 1 800 personnes suivies 18 mois. Les résultats des recherches ont confirmé une réduction de 27% du déclin cognitif des patients qui prenaient le Lecanemab, un médicament développé par le japonais Eisai et l’américain Biogen. La proportion "statistiquement significative", d’après les deux groupes, avait déjà été révélée fin septembre, rapportent les médias français comme Le Parisien.
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Mais prendre du Lecanemab présente aussi quelques effets indésirables qui peuvent être graves. L’étude a montré que 17,3% des patients traités avec le Lecanemab ont souffert d’hémorragies cérébrales, contre 9% chez ceux ayant pris un placebo. Ensuite, 12,6% ont été atteintes d’un œdème cérébral, contre seulement 1,7% pour le placebo.
Toutefois, le taux global de mortalité est le même dans les deux groupes de patients de l’étude, à savoir 0,7% chez les personnes ayant pris le Lecanemab, et 0,8% dans le groupe placebo.
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