Une étude sur la maladie d’Alzheimer a été réalisée par des chercheurs australiens. Ils ont repéré un lien entre le fait de se curer le nez trop souvent et le développement de la maladie.
Des équipes du professeur James St John ont réalisé une étude sur la maladie d’Alzheimer. A noter qu’il est le directeur du Clem Jones Centre for Neurobiology and Stem Cell Research de l’université Griffith de Brisbane (Australie).
Ils ont découvert un lien entre le fait de se curer fréquemment le nez et la probabilité de développer cette maladie. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Scientfic Reports, rapporte Demotivateur.
Pour aboutir à cette conclusion, les chercheurs ont fait de nombreux tests sur des rongeurs. L’objectif est de déterminer le lien de causalité entre le risque de développer une maladie neurodégénérative et le fait de gratter trop souvent le nez.
Ainsi, ils ont injecté la bactérie Chlamydia pneumoniae par les voies nasales des rongeurs. En moins de 72 heures, les spécialistes ont remarqué que la bactérie a atteint leurs cerveaux et les premiers signes de démences pouvaient être détectés en l’espace de 2 à 28 jours.
Selon les experts australiens, des recherches doivent être menées pour savoir si ces résultats sont transposables à l’être humain. Toutefois, cette étude montre que la bactérie peut pénétrer facilement par les voies nasales.
Le fait de gratter souvent le nez peut abîmer la muqueuse nasale. Dans ce cas, le risque d’exposition à la maladie d’Alzheimer augmente, puisque le Chlamydia pneumoniae peut très facilement pénétrer et atteindre le cerveau. Ils ont ainsi conclu qu’il est indispensable d’écarter cette mauvaise habitude.
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