Le média français ’Le Monde’ a pu consulter en avant première un document de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) contenant des textes officiels qui décrivent les problèmes causés par les PE (perturbateurs endocriniens).
Comme l’écrit Le Monde, il s’agit de l’un des premiers rapports qui se penche sur le sujet des perturbateurs endocriniens "dans un langage non techniques". Le gouvernement a commandé ce rapport d’évaluation de la stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (PE), au mois d’août 2017.
Il a été réalisé par le Conseil général de l’environnement et du développement durable, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), et le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux.
Ces substances (les solvants, les plastifiants, etc …) sont présentes dans plusieurs objets ou produits de tous les jours. Elles interfèrent avec le système hormonal des animaux et des êtres humains. Les trois institutions jugent que les résultats de la stratégie française sont positifs, mais "restent le plus souvent à amplifier".
Ce document représente une forme de sonnette d’alarme. "Un certain nombre d’affections de la santé humaine sont aujourd’hui suspectées d’être la conséquence d’une exposition aux PE : baisse de la qualité du sperme, augmentation de la fréquence d’anomalies du développement des organes ou de la fonction de reproduction, abaissement de l’âge de la puberté", détaille le rapport.
Selon le papier, le rôle des PE est aussi "suspecté dans la survenue de certains cancers hormonodépendants, ainsi que des cas de diabète de type 2, d’obésité ou d’autisme".
(Sources : Le Monde, Le Point)