Les découvertes médicales ont été nombreuses durant l’année 2017, dans le cadre de la lutte contre le SIDA, le cancer ou encore Ebola. Voici donc un petit bilan des cinq grandes avancées médicales pour cette année.
Deux vaccins expérimentaux contre la maladie qui a fait 11 000 morts en Afrique ont été testés avec succès en 2017. L’un des vaccins VSV-Zebov est à "80 % efficace", d’après l’ONU. Les droits de commercialisation ont été achetés par le laboratoire Merck. Son taux d’immunisation avoisine les 80 %, même un an après la vaccination.
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Si la maladie n’a pas encore de vaccins préventifs propres, les traitements contre le virus se multiplient. En septembre dernier, un remède prometteur a été trouvé par les chercheurs du groupe SANOFIet des Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Il s’agit d’un triple antiviral utilisé pour le traitement, mais également pour la prévention. D’après les spécialistes, cette médecine testée sur des singes dans un premier temps a neutralisé 99 % des plus de 200 différentes souches du VIH-1. En effet, le triple antiviral prévient la grande diversité du virus du SIDA dans le monde.
Dans le domaine des opérations chirurgicales, les lunettes 3D deviennent les assistants privilégiés des chirurgiens. Grâce à cet appareil, le praticien peut augmenter ses chances de réussir une intervention. Cette pratique a été réalisée la première fois le 5 décembre 2017 à Bobigny pour la pose d’une prothèse d’épaule. Grâce aux hologrammes, le chirurgien a pu voir avant l’incision ce qui se trouvait sous la peau de la patiente. Il a même pu regarder des tutoriels pour lui rappeler les détails de la procédure à suivre pour ce genre d’opération. La disponibilité manuelle du praticien n’est en rien enlevée, car les lunettes de réalité virtuelle Microsoft peuvent se commander avec la voix.
Un patient de 51 ans atteint du SIDA et hospitalisé dans l’établissement parisien la Pitié-Salpêtrière a également été traité contre le cancer. Surprise des surprises, sa maladie sidéenne a reculé après la prise du traitement anticancéreux Nivolumab. "La surveillance accrue des patients améliore le contrôle des effets secondaires de la chimiothérapie pour mieux les combattre. Et des patients en meilleure forme sont amenés à augmenter leur durée de survie", a expliqué le directeur de l’étude Ethan Basch par rapport à ce cas étonnant.
D’après les résultats d’une étude présentée lors du plus grand congrès mondial de cancérologie à Chicago, une application est plus efficace qu’un traitement anticancéreux. "La surveillance accrue des patients améliore le contrôle des effets secondaires de la chimiothérapie pour mieux les combattre. Et des patients en meilleure forme sont amenés à augmenter leur durée de survie", a expliqué le directeur de l’étude Ethan Basch.
Source : Europe 1