Lorsque l’été arrive, les femmes se retournent vers l’épilation beaucoup adoptent la version intégrale. Il faut toutefois savoir que des précautions s’imposent car cette pratique n’est pas sans risque.
Selon un sondage d’IFOP, ce sont 77% des femmes qui s’épilent en été et 22 % optent pour l’option radicale, d’après une autre étude Ipsos diffusée par 20 minutes.
Avant de recourir à l’enlèvement de poils il faut quand même avoir des connaissances de bases telles que la fragilité de la peau sur les parties intimes et les seins. La peau sur cette partie est plus fine que l’épilation par le biais d’un rasoir peut entraîner des micro-blessures pouvant servir d’accès aux infections. Les femmes qui s’épilent s’exposent donc à des risques.
Il faut également savoir que l’épilation intégrale cause des inflammations, car l’enlèvement des poils pubiens supprime une barrière naturelle. Il est donc nécessaire d’utiliser des crèmes apaisantes et réparatrices, sous prescription d’un dermatologue si nécessaire, outre le choix de vêtements confortables pour remédier aux frottements pouvant provoquer encore plus d’irritations.
Une étude effectuée sur 7 500 Américaines, dans la revue Sexually Transmitted Infections en décembre 2016 révèle que les femmes qui enlèvement des poils pubiens s’exposent plus aux risques de maladie sexuellement transmissible telle que la syphilis, l’herpès, blennorragie ou la la chlamydia.
Il s’avère que le risque s’élèverait de 80 % à la suite d’une épilation partielle alors qu’elle augmenterait de 440 % lorsqu’on se débarrasse de l’intégralité des poils. La raison est simple, les femmes qui s’épilent, selon l’étude aurait plus de rapports sexuels avec plus de partenaires. Ce qui serait une porte ouverte aux infections.
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