Certains aliments que nous consommons relativement souvent ont des propriétés cachées. C’est notamment le cas du poisson gras et des produits laitiers qui peuvent réduire les risques de ménopause précoce de 17% à 13%.
Une étude réalisée à grande échelle et publiée récemment dans l’American journal of clinical nutrition révèle que les laitages et le poisson gras ont un effet positif sur la prévention de la ménopause précoce qui survient avant l’âge de 45 ans. Il s’agit d’aliments déjà présents dans nos placards et nos congélateurs. Riches en vitamine D et en calcium, ils réduisent le risque de 17% à 13%.
L’étude a été réalisée sur plus 116 000 femmes âgées de 25 à 42 ans, dont 2 041 ont subi une ménopause précoce. Elles ont rempli un questionnaire initial sur leur mode de vie incluant leur régime alimentaire. D’autres éléments comme l’apport en protéines végétales, la consommation d’alcool et de tabac ainsi que l’indice de masse corporelle (IMC) ont été pris en compte. L’association présentant le risque le plus faible était riche en vitamine D et en calcium.
Selon l’épidémiologiste Alexandra Purdue-Smithe, qui a participé à la réalisation de l’étude, la ménopause précoce est un problème, car les femmes retardent de plus en plus leur procréation durant leurs dernières années de fertilité. Les femmes s’exposent également à des risques de problèmes de santé.
La fertilité féminine diminue considérablement durant les dix années qui précèdent la ménopause. Une ménopause précoce peut donc avoir de conséquences financières et psychologiques plus lourdes sur les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfants. "Il est donc important d’identifier les principaux facteurs de risques concernant la ménopause précoce, comme le régime alimentaire", recommande Alexandra Purdue-Smithe.
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