Les femmes au travers des siècles ont tout fait pour devenir des icônes de beauté. Cependant, certaines astuces qu’elles ont appliquées se sont révélées hautement dangereuses. Petit retour sur ces pratiques qui ont marqué l’histoire des cosmétiques.
Jusqu’au début du XXe siècle, l’arsenic était un poison hautement toxique qui était très utilisé dans les lotions et autres baumes afin que les dames de la bonne société aient un teint clair. L’arsenic était même vanté pour ses propriétés anti-tâches de rousseur, contre les boutons d’acné, antirides et anticernes. Une véritable astuce beauté mortelle !
A LIRE AUSSI : Allergies : sucer son pouce rend plus résistant
Toujours au début du XXe siècle, les propriétés radioactives du radium étaient encore inconnues des scientifiques. Ils l’utilisaient alors pour brûler des tumeurs cancéreuses ou pour le soin des maladies de peau. Les fabricants de cosmétiques ont rapidement flairé l’affaire juteuse derrière l’usage de ce radium. Ils ont alors sorti des produits de beauté dont la base est ce composant radioactif. Ils ignoraient encore qu’une exposition prolongée au radium pouvait entraîner la mort.
Quand les femmes des années 50 n’avaient pas de crayon pour intensifier leur regard, elles utilisaient la cendre du pain laissé trop longtemps dans le toaster. Une pratique qui assurait à la longue la conjonctivite aux utilisatrices.
Dans les années 1930, de nombreuses marques de cosmétiques utilisaient un soin à base de goudron et de charbon pour intensifier la teinte des cils. Parmi elles, la marque Lash Lure a même rendu aveugle une de ses clientes.
Afin de garder une peau de pêche, les femmes du XIXe siècle se mettaient de minces tranches de bœuf cru sur le visage. D’après les explications des experts de la beauté de l’époque, la vapeur du sang était favorable à la peau et donnait une bonne mine, pareil à celle des bouchers.
Voir plus d’actualités magazines
Source : Terrafemina