D’après une étude menée sur 41 000 personnes, l’exposition à long terme à la pollution de l’air et au bruit augmenterait la pression artérielle.
Vous êtes victime d’une hypertension artérielle ? Ceci est peut-être dû à une exposition prolongée à la pollution de l’air et à la pollution sonore. Tel est le constat de cette étude scientifique menée sur 41.072 personnes vivant en Norvège, Suède, Danemark, Allemagne et Espagne et publiée le 25 octobre. En détail, une personne sur 100, dans la même tranche d’âge, développerait une pression artérielle élevée dans la partie la plus polluée de la ville par rapport à un quartier plus respirable. Ce risque serait similaire à la situation d’une personne en surpoids.
Au début de cette étude scientifique, aucun des participants n’était sujet à l’hypertension artérielle. Cependant, au fur et à mesure des observations, 6.207 d’entre eux (15 %) ont indiqué avoir développé une hypertension ou commencé à prendre des médicaments contre l’hypertension. Les chercheurs avaient analysé les concentrations en particules qui se trouvaient dans l’air dont les PM 2,5 qui pénètrent les poumons. Les scientifiques ont alors mis en évidence que chaque tranche supplémentaire de cinq microgrammes de ces PM 2,5 augmentait le risque d’hypertension artérielle d’un cinquième pour ceux qui vivent en zone polluée.
Par rapport à la pollution sonore, les gens vivant dans des rues bruyantes avec une circulation nocturne importante présentaient en moyenne 6 % de risques accrus de développer l’hypertension artérielle par rapport à ceux qui vivent dans une rue plus calme où le niveau de bruit est inférieur de 20 % au moins. Dans la conclusion de cette étude scientifique, les chercheurs ont dénoncé le fait que "la législation actuelle ne protège pas la population européenne de manière adéquate contre les effets néfastes de la pollution de l’air", comme rapporté par RTL.
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