La pression liée aux études notamment aux examens constitue une des raisons pour lesquelles les adolescents commettent un suicide. Découvrez les détails dans cette étude britannique.
Le but de l’étude
Les causes du suicide chez les jeunes sont souvent inconnues. C’est pourquoi les chercheurs de l’université de Manchester se sont penchés sur la question. Leur étude publiée dans la revue Lancet Psychiatry avait pour mission de rassembler le maximum de données disponibles sur les suicides des moins de 20 ans au Royaume-Uni. L’objectif était ensuite de détecter les antécédents et les facteurs liés aux tentatives de suicide chez les jeunes.
Les facteurs de risque
L’étude s’est étalée pendant 16 mois, du 1er janvier 2014 au 30 avril 2015 au cours desquels 130 personnes ont trouvé la mort, dont 70% d’entre eux étaient des hommes. En outre, il a été révélé que 27% des adolescents mettent fin à leur vie à cause du stress des examens. Metro News qui rapporte les résultats de cette recherche a relevé les facteurs de risques identifiés à savoir :
-Des problèmes relationnels ou une rupture sentimentale (58%)
-Le diagnostic d’une maladie mentale (39%)
-Des problèmes de santé physique à long terme, dont l’asthme et l’acné (36%)
-L’excès d’alcool ou l’usage de drogue (26 et 29%)
-Le deuil (28%)
-Les pressions liées aux études, dont le stress aux examens (27%)
-Le harcèlement (22%)
Des signes alarmants
Cette recherche a également démontré que le risque de se donner la mort augmente vers la fin de l’adolescence. En effet, les décès inventoriés sont plus nombreux entre 18 et 20 ans. Par ailleurs, il est à noter que le suicide résulte le plus souvent suite à plusieurs facteurs cumulés. Dans 50% des cas, le jeune en détresse avait des antécédents d’automutilation. Certaines victimes avaient des pensées suicidaires dans la semaine précédant son décès et d’autres, dont des recherches sur le mode de suicide via internet. Si un de vos proches ou de vos connaissances présente un de ces signes, encouragez-le à en parler à son médecin traitant ou à un spécialiste, psychologue ou psychiatre.