Les conséquences de l’inactivité physique sont catastrophiques pour le corps humain. La sédentarité est la cause première de nombreuses maladies, entre autres, le diabète, le taux élevé de cholestérol… De plus, une étude récente a démontré qu’elle provoque aussi le rétrécissement accéléré du cerveau.
Bien que la matière grise s’amenuise avec le temps, certains modes de vie peuvent renforcer cette décadence cérébrale. De récentes recherches ont confirmé cette théorie à travers des batteries de tests et d’expérimentations. C’est ce qu’ont découvert les chercheurs de la Boston University School of Medicine tout récemment.
La démarche adoptée
Pour avancer de telle conclusion, des chercheurs ont donc fait des tests d’efforts à des personnes dont l’âge est compris entre 31 et 49 ans. Cette étude a été menée selon une directive très stricte et de façon particulière, car elle s’étale sur une durée de 20 ans. Au total, en vieillissant, le cerveau des volontaires diminue de façon inégale selon leur mode de vie.
Les résultats récoltés
Cette étude a mis en exergue une diminution cérébrale de l’ordre de 0,2% chaque année en moyenne chez l’homme. Mais ce taux peut être multiplié par deux pour les personnes qui ne pratiquent pas des activités physiques régulièrement : "à chaque tranche de 20% d’activité fournie en moins s’ajoutait 0,2% de rétrécissement de la masse cérébrale", a expliqué le site de Métronews en développant un article sur le sujet.
Que faire pour y remédier ?
En somme, se dépenser est donc bon pour la santé physique mais également mentale de tout individu. Faire régulièrement de la marche ou jogger est un moyen efficace pour régénérer et revivifier les neurones pour que la performance cérébrale soit à son optimum.
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