Des chercheurs ont conclu que les sœurs aînées sont davantage confrontées aux risques d’obésité que leurs petites sœurs. Cette découverte permettrait d’améliorer la prévention de maladies comme le diabète ou l’hypertension artérielle.
Une nouvelle étude, parue dans le Journal of Epidemiology and Community Health a révélé que l’ordre des naissances dans une fratrie aurait un impact sur la détermination du poids à l’âge adulte.
Une première étude effectuée auprès de femmes
De précédents travaux réalisés chez les hommes ont déjà prouvé que les frères aînés sont plus susceptibles d’être en surpoids ou obèses et aussi plus grands que leurs frères et sœurs. Mais cette récente étude est la première à être effectuée auprès de femmes. D’après les chercheurs de l’Université d’Auckland en Nouvelle-Zélande et de l’Université d’Uppsala en Suède, ces résultats favoriseraient l’amélioration de la prévention de certaines maladies, comme le diabète ou l’hypertension artérielle.
29% de risque supplémentaire d’être obèse
Pour parvenir à cette conclusion, des scientifiques ont utilisé les données du Swedish Birth Register afin d’examiner la santé de 26 812 suédoises. Ces dernières ont toutes au moins eu une sœur entre 1991 et 2009. Les chercheurs ont alors étudié les informations se rapportant avec leur poids, leur taille, leur mode de vie ainsi que leurs antécédents médicaux. Résultat : la taille des sœurs aînées est en moyenne 1,2 millimètres de plus que celle de leurs cadettes. Mais le pire est qu’elles ont 29% de risque supplémentaire d’être en surpoids. Un taux qui s’élève même à 40% en ce qui concerne les risques d’obésité.
Le rôle de la génétique
Selon toujours les chercheurs, les résultats de l’étude ont démontré que les aînées seraient plus exposées aux risques de diabète et d’hypertension artérielle. Les scientifiques ajoutent que, d’après leur étude, la génétique apporterait des explications à l’augmentation constante du taux d’obésité dans le monde.