Une tahitienne de 75 ans se trouve actuellement dans une situation délicate parce que la batterie de son vieux stimulateur cardiaque sera bientôt à plat. Le problème est qu’on n’en fabrique plus de nos jours. Il va falloir alors penser au remplacement de ce dispositif.
Cette aide-soignante tahitienne de 75 ans est dans une situation délicate. Son assistance cardiaque, un vieux cardiomyo stimulateur, arrive au bout de sa batterie. La pile qui la maintient en vie n’a plus que 14% de charge. Le problème est que ce dispositif est devenu obsolète. "En juin dernier, les cardiologues du Taaone (l’hôpital de Tahiti) m’ont dit que mon appareil ne disposait plus que de 14% de durée de vie", s’inquiète la septuagénaire.
Elle a été opérée d’un infarctus du myocarde en 1992. L’espérance de vie de personnes qui utilisent ce genre d’appareil est souvent limitée à huit ans après l’opération. Tous les huit ans, elle fait remplacer la pile de son stimulateur cardiaque. Sauf que ces derniers temps, on n’en fabrique plus, car avec l’évolution de la technologie, le cardiomyo stimulateur est remplacé par le célèbre Pacemaker.
"La médecine cardiaque a tellement évolué que ce genre de matériel ne se fait plus. Ma pile n’est même plus fabriquée car je suis la dernière personne au monde à vivre avec ce genre d’appareil. Alors j’attends...", explique cette retraitée, visiblement inquiète. Un cardiologue a pourtant rassuré la septuagénaire que sa vie "n’est pas liée" à ce stimulateur cardiaque. "Ce dernier est fait pour aider le cœur à mieux fonctionner, mais sa vie n’est pas en danger", explique-t-il.
De leur côté, les médecins de l’archipel de Tahiti analysent toutes les possibilités de remplacement de ce dispositif pour maintenir cette aide-soignante retraitée en vie.