L’assertion ressort d’une étude conduite pendant 22 ans. L’OMS a considéré depuis 2007 le travail nocturne comme potentiellement cancérigène.
20 Minutes rapporte que le travail nocturne aurait un impact considérable sur la mortalité, particulièrement sur les poumons et le système cardiovasculaire. Les propos suivants ressortent de la conclusion d’une étude commencée en 1998 et publiée dernièrement, dans l’American Journal of Preventive Medicine.
Partant des dossiers de 75.000 infirmières américaines de la cohorte Nurses’ Health Study, les chercheurs ont observé les rythmes de travail et l’état de santé de ces dernières pendant 22 ans. Les observations : les effets néfastes du décalage dû au travail nocturne apparaissent au bout de 6 ans.
Toutes causes confondues, les infirmières qui ont travaillé de nuit pendant 6 à 15 ans étaient exposées à un risque accru de 11% de mortalité. Le risque de décès dû à une maladie cardiovasculaire s’élève à 19% chez les femmes qui ont travaillé de nuit pendant 6 à 14 ans, et à 23% pour celles qui s’y sont mis pendant plus de 15 ans.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère depuis 2007 le travail nocturne comme potentiellement cancérigène.
Wikipédia dit que "C’est un travail source d’une pénibilité particulière (…) et qui peut avoir des impacts sur la santé et la vie sociale des équipes, individus, couples et familles. Dans la plupart des pays, il fait l’objet pour ces raisons d’une législation particulière." L’encyclopédie en ligne dit qu’en France, " Les heures [pour le travail] de nuit sont généralement comprises entre 21h et 5h ou 6h."