La technologie peut avoir quelques inconvénients, comme le cas de ces fameux sèche-mains à air pulsé à la sortie des toilettes publiques. Ils répandraient en masse les bactéries.
D’après une étude comparative pour déterminer " quel est le meilleur moyen de se sécher les mains dans les toilettes publiques ? ", beaucoup sont tombés dans l’erreur en optant pour le sèche-main à air pulsé. Selon les chercheurs de l’université de Leeds, entre l’essuie-mains, le sèche-mains électrique classique, et l’appareil à air pulsé, ce dernier est le plus dangereux. En effet, ces dispositifs électroniques répandent 27 fois plus de bactéries dans les cabinets que la serviette en papier. Dans la même foulée, ils en répandent 4.5 fois plus qu’avec un séchoir électrique classique.
Publié par le site scientifique Science et Avenir, cette information permettrait d’empêcher les risques de transmissions de maladies nosocomiales dans les hôpitaux. Pour procéder aux tests, les chercheurs ont "contaminé des mains à l’aide de bactéries inoffensives (...) Le "cobaye" a ensuite été invité à se sécher les mains avec les trois moyens susmentionnés"
Le verdict est tombé suite aux prélèvements de l’air ambiant autour de ces méthodes d’essuyage. Le sèche-mains à air pulsé, où l’air est propulsé d’en bas, est l’appareil qui développe le plus de bactéries. Le site rappelle d’ailleurs que l’usage des serviettes à usage unique est la technique d’essuyage la plus assurée recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.