La nouvelle drogue de synthèse 3-MCC se répand à vive allure suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires et des forces de l’ordre.
La drogue 3-MMC ou 3-méthylméthcathinone est apparue au début des années 2010. Elle s’est notamment répandue dans les soirées chemsex et les milieux homosexuels avant de s’élargir aux autres ambiances festives à partir de 2017. Cette nouvelle cocaïne qui fait partie de la famille des cathinones est destinée à lever les inhibitions ou à augmenter le plaisir, la substance euphorisante stimulante et empathogène. Les effets de la 3-MMC, une combinaison de ceux de la cocaïne, de la MDMA et des amphétamines, sont dévastateurs suscitant l’inquiétude des autorités sanitaires et des forces de l’ordre.
L’OFDT (Observatoire français des drogues et des toxicomanies) a indiqué que cette nouvelle drogue se présentant en poudre, en cristal et en comprimés, peut être sniffée, injectée ou encore consommée par voie rectale. Elle est vendue sur internet, au domicile, dans les soirées ou encore dans la rue avec un prix de 8 à 37 euros.
Selon Drogues Info Service, la faible durée des effets et la forte anxiété qui suit les prises provoquent une forte envie irrépressible de consommer à nouveau (craving) favorisant une consommation compulsive.
Outre le risque d’addiction élevé, la consommation de la 3-MMC pourrait provoquer de nombreuses maladies. Entre autres, on peut citer les risques d’AVC, d’infarctus, de convulsion, de problèmes ORL, d’atteintes rénales, d’anxiété ou encore de paranoïa.
Le docteur Laurent Karila a prévenu que tous les organes peuvent être touchés à long terme. Personne n’est égal devant les drogues, et certains peuvent faire un accident à la première prise qui peut être fatale.
Sources : Le Parisien, CNews
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