Le chanteur du groupe Aerosmith fait face une seconde fois à des accusations d’agression sexuelle. Une ancienne mannequin est à l’origine de la plainte.
Steven Tyler est de nouveau accusé d’abus sexuels, les faits se seraient déroulés en 1975.
Durant ces deux dernières années, c’est la seconde fois que le lead vocal des Aerosmith est visé par une plainte d’agressions sexuelles. En 2022, une certaine Julia Holcomb Misley a révélé avoir été abusée par le rockeur. La victime était âgée seulement de 16 ans à l’époque, ces évènements se seraient passés dans les années 70.
Jeanne Bellino, une ex-reine des podiums, est à l’origine de la deuxième plainte. L’ancienne mannequin raconte que c’est lors d’un défilé à Manhattan qu’elle a rencontré le père de l’actrice Liv Tyler à l’intérieur d’un établissement hôtelier durant l’été 1975. Ils se sont connus par l’intermédiaire d’un ami. Dans le contenu de la plainte qui a été partagée par le magazine Rolling Stones, il est mentionné que le groupe et son staff sont partis tout au long de la Sixième Avenue. Lors de la balade, Miss Bellino aurait interrogé le chanteur concernant un de leurs titres. La question aurait fortement déplu à Steven Tyler et il l’aurait obligé à s’enfermer dans une cabine téléphonique.
Une fois à l’intérieur, la star du rock l’aurait obligé à l’embrasser tout en posant ses mains sur son corps. Il aurait déshabillé l’adolescente, le chanteur aurait ensuite caressé la victime tout en mimant un coït avec elle. Le récit glaçant de la femme évoque le comportement désinvolte des personnes qui ont vu la scène et qui n’ont pas réagi, certains auraient même ri.
Le leader du groupe Aerosmith se serait "frotté" contre Jeanne Bellino alors qu’il n’avait pas de dessous et qu’il portait un pantalon fin. Elle aurait réussi à s’enfuir en "tirant les cheveux" du monsieur.
L’histoire ne s’est pas arrêtée là, la jeune femme est retournée à l’hôtel avec le groupe. Arrivée sur les lieux, elle affirme que Steven Tyler aurait recommencé à l’embrasser et se coller à elle. Ensuite, il est allé dans sa chambre. Jeanne Bellino a été mise dans un taxi par un portier témoin de son désespoir.
Bellino confie avoir été "hospitalisée et soignée à la suite de l’incident". Depuis, elle prendrait encore des médicaments "pour faire face à l’agression sexuelle et avoir subi des blessures physiques à long terme liées au traumatisme".
La plaignante ressent encore "une grande douleur physique et mentale, d’une détresse émotionnelle sévère et permanente, de manifestations physiques, de détresse émotionnelle, d’embarras, d’humiliation, de séquelles physiques, personnelles et psychologiques".