Charles Aznavour, décédé soudainement le 1er octobre, devait faire partie de la délégation accompagnant Emmanuel Macron pour le sommet de la Francophonie en Arménie. Un dernier adieu lui a été rendu à Erevan.
Le programme était déjà bien planifié, mais la vie en a décidé autrement. Charles Aznavour, décédé le 1er octobre dernier, devait accueillir dans son centre créé à Erevan le président Emmanuel Macron, son épouse Brigitte et la nombreuse délégation composée de personnalités d’origine arménienne. C’est son plus jeune fils Nicolas Aznavour qui l’a fait le cœur rempli d’émotions. "C’est évidemment un déchirement pour moi de présenter le centre sans mon père à mes côtés", a-t-il déclaré en se disant reconnaissant de pourvoir perpétuer ses combats. Un nouvel hommage a été rendu jeudi à l’auteur de ’La Bohème’ dans son centre pour "renforcer les liens franco-arméniens".
Charles Aznavour aurait dû être l’invité d’honneur du concert de gala du sommet de la Francophonie. Des milliers de personnes se sont réunies sur la place de la République, la plus grande d’Erevan pour rendre hommage à cet illustre chanteur décédé à 94 ans. "Il n’aurait pas voulu qu’on soit triste !", a confié la jeune chanteuse Zaz qui a appelé les spectateurs à mettre de l’ambiance. D’autres chanteurs comme la Béninoise Angelique Kidjo ont également repris les tubes célèbres de l’interprète de Et pourtant. Serge Lama était également au rendez-vous, car "Charles" était "comme un père" pour lui.
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Situé sur une colline avec une vue imprenable sur la ville d’Erevan, le centre de Charles Aznavour a été inauguré en 2011 par Nicolas Sarkozy. Des rencontres et des expositions temporaires y sont organisées. A la suite du décès du chanteur, le grand bâtiment rose deviendra un musée multimédia de l’œuvre de Charles Aznavour et un centre culturel. Mais ce qu’il voulait avant tout c’était transmettre, a confié l’architecte du bâtiment, Aris Atamian. Un Institut Français pour dispenser des cours de langue française sera alors créé dans le centre. Les cours se baseront sur des textes de Charles Aznavour. Une lettre d’intention allant dans ce sens a été signée par Emmanuel Macron et son homologue arménien Armen Sarkissian.
Source : RTL, LCI