Durant l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies, la star oscarisée a haussé le ton pour dénoncer les conditions de vie des femmes afghanes.
Lors de son intervention à l’ONU, Meryl Streep a exprimé sa profonde indignation face à l’oppression subie par les femmes afghanes.
Elle a notamment dénoncé la fermeture des parcs publics aux femmes. "Un écureuil a plus de droits qu’une fille en Afghanistan aujourd’hui parce que les parcs publics ont été fermés aux femmes et aux filles par les talibans", a indiqué Meryl Streep pendant sa prise de parole aux Nations Unies, ce 23 septembre.
Accompagnant des Afghanes exilées à l’ONU, Meryl Streep a lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle agisse face aux atrocités commises par les talibans. L’actrice a notamment mis en lumière l’impossibilité pour les femmes en Afghanistan d’exercer leurs droits les plus fondamentaux, comme celui de s’exprimer en public. "Un oiseau peut chanter à Kaboul, mais pas une fille, et une femme ne peut pas chanter en public", expose la star du film "Sur la route de Madison".
Le grand nom du septième art a exhorté la communauté internationale à ne pas rester passive face à l’oppression exercée par les talibans sur les femmes afghanes. "Je pense que si la communauté internationale s’unissait, elle pourrait provoquer un changement en Afghanistan, et mettre fin au lent étouffement de la moitié de la population", a réagi Meryl Streep.
Dans son nouveau documentaire "The Sharp Edge of Peace", la célébrité très engagée montre le courage des dirigeantes afghanes tout en dénonçant la prise de pouvoir par les talibans. La célèbre actrice a exprimé son incompréhension face à la situation actuelle en Afghanistan, qu’elle a qualifiée de "suppression de la loi naturelle".
L’actrice américaine Meryl Streep a dénoncé l’oppression exercée par les talibans sur les femmes afghanes qui ont perdu tous leurs droits même les plus élémentaires, lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations unies #AFPVertical ⤵️ pic.twitter.com/39W5dSb7m7
— Agence France-Presse (@afpfr) September 24, 2024