Après sa venue sur le plateau de "Touche pas à mon poste", ce mois de décembre, le chanteur guadeloupéen Francky Vincent a décidé d’attaquer en justice le chroniqueur Gilles Verdez. Il a porté plainte pour diffamation.
Lors de la participation de Francky Vincent à l’émission "Touche pas à mon poste", le 6 décembre 2022, le chroniqueur Gilles Verdez l’avait accusé d’antisémitisme lors d’une conversation sur l’humoriste Dieudonné. "Sur la chaîne de Alain Soral… vous avez quand même dit que Dieudonné était votre idole". C’est pourtant "un antisémite, condamné comme tel, comment pouvez-vous dire ça ?", lui avait-il demandé. G. Verdez estimait que si l’artiste "cautionne l’antisémitisme, c’est qu’il est antisémite".
Le chroniqueur ne s’était cependant pas arrêté là. Il reprochait également au chanteur sa participation au "Bal des Quenelles", événement organisé chaque année par l’humoriste. "Je m’affiche avec tout le monde, des célébrités, des artistes… J’étais invité pour voir mon humoriste préféré, le meilleur humoriste de tous les temps", s’était cependant défendu le Guadeloupéen.
Trois semaines plus tard, l’artiste a décidé de poursuivre le chroniqueur en justice. Il a annoncé avoir porté plainte pour diffamation. Dans les colonnes du journal Le Parisien, il est revenu sur ce moment houleux. Le Chevalier des Arts et des Lettres estime s’être retrouvé dans "un tribunal de pacotille, une énorme mascarade". "Je suis allé cinq fois à TPMP, jamais il ne m’avait parlé de Dieudonné. Et là, comme j’ai la médaille, ils me tombent dessus. J’avais le sentiment d’être trahi", a-t-il conclu.