L’application TIkTok est très populaire chez les jeunes. Certains utilisateurs peuvent y passer plus de 10 heures par jours. Face au risque d’addiction, la plate-forme compte imposer une limite de 60 minutes par jour.
TikTok est l’application la plus populaire chez les jeunes adolescents. Certains utilisateurs peuvent parfois y passer plus de 10 heures par jour. La plupart des utilisateurs ont moins de 16 ans et connaissent par coeur les chorégraphies et les play-back les plus tendance.
Léa âgée de 15 ans est une fan de TikTok, munit de son téléphone, elle exécute ses play-back préférés.
"J’ai commencé TikTok en 2020 pendant le confinement. Au début je faisais ça pour m’amuser. On ne pouvait pas sortir donc c’était la seule option", confie la jeune fille.
Depuis la jeune fille y passe tous les jours plus de 10 heures. Usoa, une autre jeune fille a quant à elle commencé à l’âge de 9 ans. Elle adore partager ses contenus avec ses 800 followers. "Sur un de mes TikTok, j’ai eu 25 000 vues, c’était les rappeurs Alonzo et Gazo. De base c’était juste pour m’amuser, mais j’ai vu que j’ai eu beaucoup de vues et de likes", explique la jeune fille.
Ses parents sont présents pour la soutenir dans sa passion. "On vérifie qu’il n’y ait pas de followers bizarres. Elle s’amuse et s’épanouie, pour nous ce n’est que du positif", indique son père.
Si un adolescent passe plus d’une heure par jour sur l’application, le réseau social comporte les mêmes risques d’addiction que le tabac et l’alcool. Pour Mathilde Perrfono, le but n’est pas d’interdire, mais de limiter l’addiction.
"Le conseil pour les parents c’est de pouvoir en parler très librement, mais sans dramatiser. L’idée est de pouvoir éduquer au bon usage des écrans au sens large et notamment des réseaux sociaux en limitant leur usage", indique Mathilde Perrono, formatrice et coordinatrice dans le cabinet GAE.
Un temps d’usage qui sera désormais limité à 60 minutes par l’application. Cette décision fait suite au vote d’un accord parental pour les moins de 15 ans par l’Assemblée nationale. Le but étant de freiner l’addiction