Felicity Huffman, celle qui interprète Lynette Scavo dans la série "Desperate Housewives", a versé 15 000 dollars afin que les notes d’examen de ses filles soient falsifiées.
Felicity Huffman (Desperate Housewives) et Lori Loughlin (La Fête à la maison) auraient été accusées d’avoir versées des pots-de-vin pour faciliter l’accès de leurs enfants dans de bonnes universités. L’acte d’accusation a fait part d’une falsification des notes de leurs examens.
William Singer, inculpé de quatre chefs d’accusation, est à la tête de cette organisation criminelle, selon les informations du Journal de Montréal. Il avait opéré de 2011 à 2018 par le biais d’une fondation. Cette dernière aurait reçu jusqu’à 25 millions de dollars (environ 21 millions d’euros) de la part des parents qui souhaitent voir leurs enfants étudiés dans des universités prestigieuses, comme Stanford, Yale, Wake Forest ou encore Georgetown. En somme, 33 parents ont été inculpés pour avoir eu recours aux services de ce réseau, dont le financier Bruce Isackson ou le promoteur immobilier Robert Flaxman.
Les autorités américaines ont déclaré que d’autres parents pourraient être poursuivis et que l’enquête était toujours en cours. En revanche, aucune poursuite n’a été faite contre les universités ou les enfants des concernés.
L’actrice qui interprétait Lynette Scavo dans la série "Desperate Housewives" aurait versé 15 000 dollars afin que les notes d’examen de ses filles soient falsifiées, ont indiqué les enquêteurs. Quant à Lori Loughlin et son mari, le designer Mossimo Giannulli, ils ont versé près de 500 000 dollars pour que leurs filles soient admises à l’Université de Californie du Sud (USC).
Les autorités ont indiqué que les deux actrices ont été interpellées sans d’autres détails. Les attachés de presse des deux comédiennes n’ont pas donné d’explications quant à ces inculpations.
Lors d’une conférence de presse organisée à Boston, le procureur fédéral du Massachusetts, Andrew Lelling, a commenté que le système d’admission comme celui judiciaire est pareil pour toutes les personnes, aisées ou modestes.
L’organisation criminelle avait des accords avec plusieurs entraîneurs sportifs universitaires. Ces derniers désignaient le fils ou la fille d’un client du réseau en tant que recru pour son équipe, contre le versement d’un pot-de-vin.
John Vandemoer, entraîneur de l’équipe de voile de l’université de Stanford, a même été inculpé d’extorsion et devait plaider coupable lors d’une audience, comme William Singer.
"Nous considérons que toutes les personnes inculpées aujourd’hui ont contribué à favoriser une culture de corruption et de cupidité qui a biaisé le système pour les étudiants qui essayaient d’intégrer ces facultés de façon honnête", a renchéri l’agent du FBI responsable de l’enquête, Joseph Bonavolonta.
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