Le mercredi 18 août, le chanteur américain R. Kelly a été dépeint comme étant un "prédateur", lors de son procès à New York pour abus sexuels sur 6 femmes, dont des mineures, entre 1994 et 2018. La star a plaidé non coupable.
Dès l’ouverture des débats, la procureure Maria Cruz Melendez a lâché : "nous parlons d’un prédateur (...)". Alors que R. Kelly, 54 ans, était dans l’assemblée, la femme de loi l’a décrit comme étant un homme qui, "pendant des décennies, a utilisé sa célébrité, sa popularité et un réseau de personnes à sa disposition pour cibler, préparer et exploiter des jeunes filles, garçons et femmes pour satisfaire ses envies sexuelles".
Selon les médias français comme France 24, la procureure a ensuite évoqué un système sophistiqué dans lequel la star aurait utilisé "toutes les techniques du prédateur" pour appâter des mineures mais également leurs familles. L’interprète de ‘I believe i can fly’ aurait aussi utilisé son entourage (chauffeurs, avocats, gardes du corps, etc.) pour se protéger, en les menaçant.
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Si le chanteur déchu est reconnu coupable de toutes les charges par le jury (7 hommes et 5 femmes) R. Kelly, actuellement en détention provisoire, encourt 10 ans à la prison à vie. Dans l’ensemble des faits qui lui sont reprochés, le mis en cause a plaidé non coupable !
Nicole Blank Becker, l’une des avocates de la vedette, a assuré : "vous allez entendre toute l’histoire dans son ensemble et justice sera rendue". Devant la justice, la défense a expliqué que toutes ces relations sexuelles étaient "consenties", et que son client n’a recruté personne, et que c’étaient "des fans" qui venaient le voir.
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