Quand Ségolène Royal a révélé l’infidélité de François Hollande

"Ce que je peux enfin vous dire"

Dans le cadre de la promotion de son autobiographie "Ce que je peux enfin vous dire" sortie il y a quelques mois, Ségolène Royal a été l’invitée de L’interview sans filtre de Télé-Loisirs. L’ancienne ministre revient sur les infidélités de son ex-conjoint François Hollande dans cet ouvrage, a rapporté le magazine Closer. Elle a relaté être trompée durant toute la campagne entre 2006 et 2007.

Une extrême violence

L’ex-candidate a aussi confié avoir très mal vécu ces moments. D’après elle, "être trompée en étant en plus candidate à l’élection présidentielle était une situation d’une extrême violence". Elle a ainsi expliqué que le fait de le dire pourrait aider d’autres femmes qui subissent cette situation.

Un conflit avec Valérie Trierweiler

Et cette tension n’était pas seulement au sein du couple mais aussi entre elle et Valérie Trierweiler lors du mandat présidentiel de François Hollande. Ségolène Royal a indiqué avoir le droit de dire comment elle l’a vécu. "Comment moi j’ai vécu le tweet, j’ai vécu le fait de ne pas entrer au gouvernement sinon cela entraînait un conflit" a-t-elle signifié. Mais surtout "comment j’ai vécu la solitude de cette campagne présidentielle".

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Libre et sereine

Pour la première fois libre et sereine, l’ancienne ministre a affirmé qu’elle s’est remise de toutes ces situations. "Le fait même de l’avoir écrit, vous voyez. Ça m’a fait du bien, c’est la première fois", a-t-elle révélé. Tout de même, elle a confié ne pas avoir oublié la douleur. "Oui, j’ai pardonné, mais pas oublié. On peut pardonner, mais pas oublier".

Aucune revanche

Une autre révélation durant cette interview aussi est qu’elle n’a jamais cherché à prendre sa revanche sur François Hollande. Au contraire, elle l’aidait pendant son quinquennat à l’Elysée. "Je l’ai fait avec beaucoup de dignité par rapport à ma responsabilité sur les affaires publiques. Et même après, sans esprit de revanche", a-t-elle expliqué. Elle a aussi révélé être parfaite dans son rôle de ministre de l’environnement. "J’ai même soutenu François Hollande contre Martine Aubry à l’investiture", a-t-elle conclu.

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