La tournée de Patrick Bruel ne passera pas par les 14 villes tombées aux mains du FN lors des dernières Municipales. L’artiste dit ne pas vouloir se produire devant une institution dont il méprise l’idéologie.
Le chanteur
Patrick Bruel qui est actuellement en tournée campe sur sa position vis-à-vis du Front national, un parti qu’il a qualifié en 1995 de
" xénophobe et raciste ". A l’époque, il avait annulé ses concerts dans les trois villes conquises par l’extrême-droite dont Toulon et Orange. Compte tenu des
résultats des dernières Municipales, le nombre de villes qui ne verront pas chanter l’auteur de ‘Casser la voix’ ou encore ‘Qui a le droit’ augmente forcément.
D’ailleurs, il l’affirme lui-même dans un entretien accordé au magazine Technikart. " Pour l’instant, je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d’avis. Même si je peux comprendre que des électeurs désespérés répondent à un discours populiste, je ne veux pas me produire devant une institution dont je méprise l’idéologie ", martèle-t-il. Lui de rajouter " le nationalisme n’a toujours mené qu’au chaos et au malheur ".
Pas question donc pour l’ancien parrain de SOS Racisme de chanter à Beaucaire (Gard), Béziers (Hérault), Marseille (7e secteur), dans quatre villes de le Vaucluse- à savoir Bollène, Camaret-sur-Aigues, Orange et Le Pontet- dans trois autres appartenant au Var- Cogolin, Fréjus, Le Luc – mais aussi à Hayange (Moselle), Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Villers-Cotterêts (Aisne) et Mantes-la-Ville (Yvelines).
Le chanteur d’insister encore, " je crois surtout que le salut doit venir de l’école, du refus du repli sur soi proposé par les discours populistes ", sur des propos relayés par RTL.