Le chanteur américain R. Kelly risque jusqu’à vingt ans de prison pour les multiples faits qui lui sont reprochés.
Le procès de R. Kelly, retardé d’un an à cause de la pandémie de Covid-19, s’est ouvert ce lundi 9 août à New York (Etats-Unis). Vêtu d’un costume bleu marine, le chanteur américain est jugé devant le tribunal fédéral de Brooklyn pour de multiples accusations. Parmi les chefs d’accusation auxquels il doit répondre figurent : "exploitation sexuelle de mineure", "extorsion", "enlèvement", "corruption" et "travail forcé". L’interprète de I believe I can fly qui a toujours plaidé non coupable encourt risque jusqu’à vingt ans de prison, rapporte 20 Minutes citant une information de RFI.
Ces multiples affaires sont notamment liées à plus de 25 ans de soupçons et d’accusations de pédopornographie, de relations sexuelles avec des mineures, de violences sexuelles et de séquestration. Les conclusions d’une longue enquête dévoilée dans le documentaire Surviving R. Kelly ont révélé que R. Kelly aurait notamment créé une secte sexuelle. Celle-ci a été toutefois démantelée à la fin des années 2010. Le chanteur américain a été incarcéré en 2019 pour "abus sexuels aggravés" sur quatre femmes. Les faits se sont produits entre 1998 et 2010. Il a été transféré en juin dernier vers une prison de Brooklyn en vue de son procès à New York. Plusieurs autres procès devront se tenir dans les prochains mois, dont un à Chicago vers le mois de septembre.
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