Interviewé par Sunday Times, l’acteur américain Matt Damon a raconté une anecdote ayant un lien avec insulte homophobe. Une anecdote qui lui a ensuite valu des critiques sévères sur les réseaux sociaux.
Dans le cadre de la promotion de son film "Stillwater", qui a été présenté à Cannes en juillet et au cinéma le 22 septembre, Matt Damon a accordé une interview à Sunday Times. Lors de cet entretien, l’acteur américain a fait des confidences qui, par la suite, lui ont coûté des critiques de la part des internautes.
Le comédien de 50 ans a voulu partager une anecdote sur sa fille en révélant avoir reçu une longue lettre de sa part pour avoir prononcé un mot qui est une insulte homophobe. Matt Damon a utilisé le mot "faggot" pour "pédé" et afin de se rattraper, il avait dit à sa fille : "Allez, c’est une blague ! Je le dis dans "Stuck on You"" (le film des frères Farrelly sorti en 2003 dans lequel il joue, ndlr). Sa fille est alors allée dans sa chambre pour lui écrire une longue et belle lettre sur la "dangerosité de ce mot", rapporte Paris Match. L’acteur a ensuite déclaré au Times : "J’ai dit que je comprenais et que j’arrêterais d’utiliser ce mot".
Pour sa défense, Matt Damon a expliqué que durant son enfance, il entendait souvent ce mot. Petit, il entendait ce mot répété par les gens sans même savoir ce qu’il voulait dire.
Les propos du comédien dans Sunday Times, publiés dimanche 1er août, ont été rapidement repris et postés sur les réseaux sociaux provoquant un tollé. Matt Damon a ensuite tenu à mieux s’expliquer dans un communiqué en indiquant : "Lors d’une interview récente, j’ai relaté une conversation que j’ai eue avec ma fille au cours de laquelle j’ai essayé de contextualiser le progrès qui a été fait - bien qu’il reste encore du travail à faire - depuis mon enfance à Boston, durant laquelle j’entendais le mot "p*dé" en permanence avant même de savoir ce qu’il signifiait".
Toujours dans le communiqué, Matt Damon a ajouté : "Je n’ai jamais traité qui que ce soit de "p*dé" dans ma vie personnelle et cette conversation avec ma fille n’a pas été une révélation pour moi. Je n’ai pas recours aux insultes. J’ai appris que pour éradiquer les inégalités, il faut agir consciemment en faveur de la justice plutôt que de se réconforter passivement en se persuadant qu’on est du "bon côté".
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