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Vendredi 4 août, la chanteuse Lizzo a réfuté les accusations portées contre elle dans une plainte déposée par trois anciennes danseuses, qui l’accusent de harcèlement, de discrimination et d’agression à caractère raciste et physique.
"Je choisis d’habitude de ne pas répondre à de fausses allégations, mais celles-là sont vraiment incroyables et trop scandaleuses", a réagi l’artiste américaine de 35 ans sur ses réseaux sociaux. Mardi dernier, une plainte déposée à Los Angeles contre Lizzo et d’autres personnes a été rendue publique. D’après un communiqué de l’avocate des plaignantes, ses clientes citent : "harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d’agressions et de séquestration, entre autres choses". Alors que deux des danseuses ont été licenciées, la troisième a démissionné.
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Les plaignantes affirment notamment que Lizzo les aurait forcées à interagir avec d’autres personnes lors d’un spectacle qui s’est déroulé dans le quartier rouge de la prostitution à Amsterdam, aux Pays-Bas. La cheffe des danseuses de la star est également mise en cause pour avoir tenu des commentaires à caractère sexuel et tenté de promouvoir activement sa foi chrétienne.
La plainte révèle par ailleurs que des producteurs blancs de Lizzo "accusaient souvent des danseuses noires d’être fainéantes, non professionnelles et d’avoir un comportement difficile". Les danseuses avaient "l’impression que ces commentaires étaient teintés d’une animosité raciste et grossophobe". Et pourtant, la vedette est adulée pour être une porte-parole de la ’Body Positive’. "Je connais au quotidien le sentiment de honte de son corps et je ne critiquerais, ni ne renverrais jamais un employé en raison de son poids", s’est-elle défendue, rapportent les médias français comme France Info.
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