Impliqué dans une rixe dans un grand magasin de vêtements à Paris, Rohff a été placé en garde à vue lundi. Après être déféré devant le juge, le rappeur se retrouve sous le coup d’une information judiciaire.
Selon les informations d’Europe 1, Rohff devrait être mis en examen pour ‘violences volontaires en réunion avec préméditation’, ayant causé une incapacité de travail supérieure à 8 jours. Après s’être rendu lui-même au commissariat et mis en garde à vue pendant 48 heures, la star du rap devait être présentée à un juge ce jeudi matin.
Aux dernières nouvelles, une information judiciaire a été ouverte contre lui pour "violences volontaires en réunion avec préméditation". Le parquet requiert dans ce cas son placement en détention provisoire. Avec cette accusation, il risque sept ans de prison, et 100 000 euros d’amende.
Toujours d’après le média francilien, Rohff a fait des aveux partiels aux autorités. L’homme a reconnu avoir porté plusieurs coups à un vendeur de la boutique de son rival Booba et non une seule gifle, comme il l’avait confié dans un premier temps. Par contre, le rappeur n’a pas voulu donner les noms de ses complices qui étaient avec lui lors de cette dite ‘expédition punitive’.
La réaction de Booba
C’est sur son compte Facebook que ‘Le Duc’ s’est exprimé sur l’affaire. "Tous les médias s’excitent comme des pucelles pour interviewer le duc mais le duc n’a rien à leur dire et rien à se reprocher", explique-t-il dans un premier temps, et d’ajouter : "C’est juste malheureux qu’on s’en prenne à un jeune innocent de 19 ans qui n’a rien demandé à personne et qui n’était nullement ni de près ni de loin mêlé à tous ces clash". Booba s’excuse "auprès de lui et de sa famille à la place de ses agresseurs qui auraient dû s’en prendre à moi et moi seul".
Les hostilités ne sont pas prêtes de s’arrêter : "S’il me cherche vraiment il me trouve (…) les responsables de ces actes sont des lâches et ne connaissent ni le code de la rue ni le code de l’honneur. Mais plutôt comme ils le disent ‘le code de l’horreur’". Dieu merci la victime qui nous est proche est "tirée d’affaire".
Et pour conclure, un pic adressé à la presse : "Médias gardez la pêche et diabolisez nous si vous voulez. Vous n’feriez pas 10 mètres dans nos paires de Jordan et vous ne comprendrez pour la plupart jamais nos vies notre mentale et ce qu’on a pu traverser et endurer en grandissant dans ce chère pays des droits de l’homme".