L’ancienne membre des Destiny’s Child est bien plus qu’une simple chanteuse, elle est devenue une figure emblématique de la culture populaire. La prestigieuse faculté de Yale a décidé de consacrer un cours entier à l’étude de son œuvre.
L’influence de Beyoncé s’étend bien au-delà de la musique, touchant des domaines aussi variés que la mode, la politique et le féminisme.
À partir de 2025, les étudiants de Yale pourront réaliser une immersion au cœur de la discographie de l’artiste, de 2013 à 2024. Ils vont analyser comment l’artiste a utilisé sa voix et son image pour défendre des causes sociales et politiques. Cet enseignement a été instauré sous l’impulsion de la professeure Daphne Brooks, spécialiste des études afro-américaines. Le programme éducatif permettra d’étudier l’engagement de la chanteuse dans le mouvement Black Lives Matter, le féminisme et bien d’autres mouvements encore. Par ailleurs, Yale est la première université à proposer un cours aussi approfondi sur l’œuvre de la star.
En s’appuyant sur les œuvres de Beyoncé, les étudiants pourront établir des liens avec les grands penseurs noirs comme Frederick Douglass ou Toni Morrison. L’objectif est de montrer comment la musique populaire peut être un vecteur d’idées et un outil de conscientisation.
Les établissements d’enseignement supérieur s’intéressent de plus en plus à la musique populaire, en particulier aux artistes féminines.
En avril 2024, l’université d’Harvard avait déjà organisé un événement autour du dernier album de Taylor Swift. Ces initiatives témoignent de l’intérêt croissant des universités pour la culture populaire et de leur volonté de l’intégrer dans leurs programmes d’enseignement.
Ce nouveau cours sur la femme de Jay-Z s’inscrit dans une tendance de fond : la reconnaissance de la musique populaire comme un art à part entière et un outil de réflexion sur notre société.