Mardi 10 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Walid Georgey, également connu sous le nom de Maes, rappeur français qui réside à Dubaï. Il n’a pas comparu en personne au procès où il était convoqué pour répondre d’accusations de violences remontant à 2018.
Le président de la 13e chambre correctionnelle, Guillaume Daïeff, a appuyé : "le tribunal avait demandé la comparution personnelle de M. Walid Georgey". Le tribunal "estime que ses excuses ne sont pas valables". En effet, Me Diane de Condé, l’avocate de Maes a souligné que la loi autorisait le prévenu à être représenté lors de son procès et a plaidé en faveur de la tenue du procès en son absence. "Il n’est pas là pour fuir ses responsabilités (...) Ce n’est pas nécessaire d’émettre un mandat d’arrêt", a assuré sa représentante, rapportent les médias nationaux comme Le Figaro.
D’après l’avocate, ce sont des "raisons professionnelles" qui ont retenu le rappeur à Dubaï où il réside depuis 2020. À savoir, notamment : un showcase dans la soirée du lundi 9 octobre et des journées d’enregistrement en studio prévues pour la semaine. De quoi irriter la procureure : "on ne loue pas un studio le jour où on doit comparaître devant un tribunal, il savait que sa présence était indispensable".
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La procureure a exprimé son désaccord quant à la tenue du procès en l’absence de l’accusé. En conséquence, le procès a été ajourné et est désormais prévu pour le 5 juin 2024. En attendant cette date, le tribunal a émis un mandat d’arrêt, conformément aux demandes du ministère public.
Maes, 28 ans, sans contrôle judiciaire, doit répondre de violences en réunion en 2018, où il avait occasionné six jours d’ITT à une personne, depuis indemnisée. Bien que la victime ait retiré sa plainte et ne se soit pas constituée partie civile, les poursuites judiciaires contre le rappeur de Villepinte se poursuivent.
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