Mardi 12 mars, la ministre de la Culture a évoqué le cas d’Aya Nakamura, potentiellement invitée à chanter aux Jeux olympiques, vivement critiquée par l’extrême droite.
En marge d’une audition au Sénat, la ministre de la Culture a affirmé : "attention aux prétextes pour s’attaquer à quelqu’un par pur racisme". Rachida Dati a ajouté : "s’attaquer à une artiste pour ce qu’elle est, est inacceptable, c’est un délit", rapportent les médias nationaux comme franceinfo. Aya Nakamura, artiste franco-malienne de renom, se trouve au centre des critiques de l’extrême droite française. Des voix au sein de ce mouvement expriment leur opposition à l’éventualité qu’elle puisse se produire en ouverture des Jeux olympiques, selon des informations relayées par l’hebdomadaire L’Express.
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Les détracteurs d’Aya Nakamura critiquent son usage audacieux de la langue française, illustré notamment dans son titre ’Djadja’, où elle fusionne vocabulaire et images empruntées à diverses cultures. Toutefois, l’artiste a trouvé un large soutien, notamment de la part de Thomas Jolly, metteur en scène de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, qui a publiquement condamné le racisme dont elle est victime. Sur les réseaux sociaux, Aya Nakamura a exprimé sa gratitude envers sa communauté pour le soutien qu’elle a reçu.
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