Jennifer Marie Capriati de son nom complet voit le jour le 29 Mars 1976 à Long Island aux Etats-Unis. Elle joue en professionnel entre 1990 et 2004. Jennifer fait partie des « précoces » de l’histoire du sport. C’est son père, Stefano, un ancien boxeur, qui l’initie au tennis. Elle démontre un certain talent qui l’emmène en 1989 au tournoi de Roland-Garros Junior et à l’US Open.
En 1990, alors qu’elle avait tout juste quatorze ans, Capriati devient professionnelle et se classe 24è mondiale. Elle atteint même les demi-finales de Roland-Garros.
Les championnats internationaux n’ont plus de secret pour la jeune fille. En 1991, elle arrive à la fois aux demi-finales de Wimbledon puis à l’US Open. Un an plus tard, Jennifer arrive aux quarts de finale des tournois du Grand Chelem et aussi, elle bat la grande Steffi Graf en finale aux Jeux Olympiques de Barcelone.
La descente …
Comme bon nombre d’enfants stars, Capriati est sous la pression avec les média. Cette dernière arrête un certain temps le tennis pour reprendre ses études et commence à toucher à la drogue. En Mai 1994 elle est arrêtée pour vol à l’étalage et possession de Marijuana.
En 1996, elle revient sur le terrain mais n’est plus convaincante. Son rang parmi les cinquante meilleures joueuses mondiales n’est plus. En 2001, elle fait son « come-back » officiel quand elle remporte l’Open d’Australie et Roland Garros. C’est alors que pendant un court instant, Jennifer trône sur la place du numéro un mondial en succédant à Martina Hingis.
Mais son retour ne fait pas long feu. En effet, elle se blesse à l’épaule et décide d’arrêter (momentanément ?). Cela dit, Aucune annonce officielle n’a été faite sur sa retraite. Depuis, Jennifer vit discrètement jusqu’au 27 Juin où elle est retrouvée inanimée dans une chambre d’hôtel en Floride. La raison communiquée est une overdose médicamenteuse.
Malgré tout ce chahut, les journalistes outre-Atlantique de Tennis Magazine la mettent en 36è position des « Quarante plus grands champions de tennis de ces quarante dernières années, homme et femme confondus »
Allez Jennifer ! Relèves-toi …