Alors qu’il évoque rarement le sujet, Jamel Debbouze a accepté de parler de ce terrible accident survenu, il y a 32 ans, et à l’issue duquel il a perdu son bras.
Depuis cette soirée de janvier 1990, Jamel Debbouze est souvent resté discret au sujet de cet accident qui a marqué sa vie. Alors qu’il se trouvait en gare de Trappes avec Jean-Paul Admette, un autre adolescent, ils ont été happés par un TGV. Son ami également âgé de 14 ans comme lui est mort sur le coup. L’humoriste a toutefois perdu l’usage de son bras droit. Depuis ce drame, il préfère garder sa main cachée dans sa poche et ne jamais la dévoiler en public. Dans une rare confidence sur cette tragédie, l’acteur a confié qu’il a tout de suite su que les choses allaient changer. "Je savais que la société était dure, j’étais petit, rebeu, banlieusard et puis maintenant handicapé, ça s’accumulait", a-t-il confié dans Les grands entretiens, diffusé sur LCP.
Après son accident, Jamel Debbouze était conscient qu’il fallait faire attention pour que la société ne l’écrase pas d’une certaine manière. "Je n’ai pas accepté mon statut de handicapé, je me souviens qu’on m’a accordé une pension de travailleur handicapé que je n’ai jamais touchée parce que je n’acceptais pas ce statut d’amoindri", a lâché l’humoriste. Dans le magazine "Jeux vous aime", le comédien a raconté sa réaction quand le médecin lui a annoncé la mauvaise nouvelle. La première chose qu’il a faite était de demander au médecin de lui prêter un des stylos pour qu’il commence à s’entraîner à écrire de la main gauche. "Depuis mon accident, tout ce que je vis, c’est du bonus, du sursis", a-t-il enchaîné.
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