La chanteuse et actrice Isabelle Adjani est accusée de fraude fiscale et de blanchiment. Jeudi 14 décembre, elle a été condamnée à deux ans d’emprisonnement avec sursis et 250 000 euros d’amende à Paris, en son absence.
Isabelle Adjani a été déclarée coupable d’avoir frauduleusement établi sa résidence au Portugal en 2016 et 2017, d’avoir déguisé une donation de deux millions d’euros comme un prêt, et d’avoir fait transiter 120 000 euros par le biais d’un compte américain non déclaré. Jeudi 14 décembre, elle a été écopé d’une peine de deux ans d’emprisonnement avec sursis et d’une amende de 250 000 euros pour les chefs d’accusation de fraude fiscale et de blanchiment. Sa condamnation a été prononcée en son absence à Paris.
Le tribunal a mis en exergue la "gravité des faits", pointant du doigt la stratégie de fraude fiscale d’I. Adjani qui a permis d’éviter 236 000 euros d’impôt sur le revenu et de 1,2 million d’euros en droits de mutation. La présidente du tribunal a souligné que ces actions témoignent de la volonté manifeste de dissimulation de l’actrice envers l’administration fiscale. Cela porte une atteinte sérieuse à l’égalité des citoyens face à l’impôt, et par conséquent, au pacte républicain. Le procès s’est déroulé le 19 octobre en son absence. Le parquet national financier avait requis une peine de 18 mois de prison avec sursis, une amende de 250 000 euros et deux ans d’inéligibilité.