Elodie est née le 5 Avril 1973 à Montreuil. Elle étudie le théâtre à l’université et fait de la danse. Bouchez débute en tant que comédienne dans des rôles sulfureux, notamment chez Serge Gainsbourg dans « Stan the Flasher » (1989) et chez Christine Linpinska dans « Le cahier volé » (1992) dans lequel elle joue son premier grand rôle.
Le cinéaste André Téchiné la remarque dans « Le péril jeune » (1994) de Cédric Klapish. Téchiné propose à Elodie un des rôles principaux du film « Les roseaux sauvages » (1995) et sa prestation lui vaut le César du meilleur Jeune Espoir Féminin en 1995. Sur le plateau du film, elle fait la rencontre de Stéphane Rideau et Gaël Morel. Le trio se retrouve à nouveau ensemble en 1996 dans « A toute vitesse », réalisé par Morel lui même.
Comédienne caméléon, Elodie Bouchez diversifie les rôles mais s’illustre toujours dans des films trashs et violents. Chez Graham Guit, elle joue la muette pour « Clubbed to death » (1996) et une junkie pour « Le ciel est à nous » (1997). Elle partage ensuite l’affiche de « La vie rêvée des anges » d’Erick Zonka en 1998, avec Natacha Régnier. La performance des deux comédiennes est récompensée par le prix d’interprétation féminine au festival de Cannes.
En 1999, Elodie débute une collaboration avec Jean-Marc Barr qu’elle a rencontré sur le tournage de « J’aimerais pas crever un dimanche » (1998) de Didier Le Pêcheur. Elle tourne sous la direction de Barr dansLovers, Too much Flesh et Being Light, les trois opus composant la « trilogie de la liberté ».
Carrière internationale …
L’année 2000 marque un tournant pour la carrière d’Elodie. En effet, elle s’envole pour Hollywood et joue dans des productions américaines comme « Shooting Vegetarians » de Mikey Jackson, « CQ » (2001) de Roman Coppola et « America brown » (2003) de Paul Black. Elle ne délaisse pas pour autant les productions françaises. Elodie Bouchez participe notamment dans « Le petit poucet » (2004) d’Olivier Dahan et « Brice de Nice » en 2005.
L’industrie de la télévision américaine s’intéresse également à l’actrice. En 2006, elle obtient un rôle récurrent dans la série « Alias » où elle interprète une tueuse à gages aux côtés de Jennifer Garner. L’année suivante, elle joue dans la série « The L world ».
A partir de 2007, Elodie revient en France et participe à plusieurs productions locales dont les plus notables sont « Seuls two » d’Eric et Ramzy, et « Après lui » de Gaël Morel.
En 2010, elle s’illustre chez Anthony cordier dans
« Happy Few » …
Prochainement, Elodie sera la tête d’affiche du film d’espionnage américain, « The imperialists are still alive » de Zeina Durra.