Fraîchement élue Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon se retrouve au cœur d’une tempête médiatique à la suite de ses propos sur Charlie Hebdo. Le président de la Société Miss France, Frédéric Gilbert, s’est dit inquiet pour sa sécurité.
Lors d’une interview accordée à Sud Radio, Angélique Angarni-Filopon a été interrogée sur l’attentat contre Charlie Hebdo, dix ans après les faits. À la question "Êtes-vous Charlie ?", elle a préféré rester neutre, déclarant ne pas vouloir se prononcer. Alors que la Martiniquaise se voulait prudente, elle a immédiatement suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. En réaction, l’hebdomadaire satirique a publié une caricature piquante titrée "Miss France n’est pas Charlie", qui alimente encore plus les tensions.
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Un simple échange s’est transformé en une controverse nationale, et la jeune femme se retrouve aujourd’hui dans une tourmente inattendue. Angélique est désormais la cible d’une avalanche de commentaires haineux, souvent racistes. Une situation qui inquiète Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France. "Elle a été complètement prise au dépourvu par cette question et elle s’est mise en mode automatique comme on le lui demande : ne pas s’exprimer en tant que Miss France sur les sujets politiques et religieux", a-t-il expliqué dimanche dans Le Parisien.
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M. Gilbert estime que la situation est devienu préoccupante. "Il y a des gens qui peuvent tomber sur ce dessin et n’ont pas tous de l’humour", a-t-il dit. D’après le président de Miss France, un tel climat peut engendrer des risques pour la sécurité de la jeune femme. De son côté, Angélique a exprimé des regrets sur la manière dont elle a répondu, évoquant une réaction de "maladroite". Juste avant Noël, M. Gilbert a publié un communiqué pour prendre sa défense. Dénonçant les commentaires injurieux à son égard, il a affirmé que ces derniers "seront tous signalés aux autorités compétentes".
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