L’influenceuse suivie par des millions d’abonnés sur les réseaux sociaux a fait un nouveau dérapage. Dans une story postée sur son compte Instagram, elle a proféré des paroles antisémites.
Poupette Kenza est une véritable idole des jeunes à l’ère d’Internet. La jeune femme a de nombreuses fois créé la polémique via ses storys.
Cette fois-ci, Kenza Benchrif a publié des vidéos problématiques sur Instagram. La jeune femme a sorti des paroles antisémites que Le Parisien a retrouvé. Dans ses propos, l’influenceuse star a déclaré qu’elle ne travaillait pas avec les juifs, qu’"elle n’avait aucun partenaire juif ni d’agent juif". Ses storys sont devenus virales en très peu de temps. Les critiques ont commencé à fuser et la jeune femme a tenté de rattraper ses déclarations. Comme à son habitude, elle s’est exprimée à travers une nouvelle story : "Je ne suis pas antisémite. Je me suis mal exprimée et je m’en excuse".
Poupette Kenza a tenté de nuancer ses propos. "Juif ne veut pas dire sionisme, voilà pourquoi il est délicat de prendre la parole devant des millions de personnes. Je suis avec les chrétiens, les mulsulmans et les juifs. Mais je ne suis pas avec l’antisémitisme", a précisé la star des réseaux sociaux. Elle a terminé par des excuses : "Je m’excuse profondément si mes mots ont pu heurter. Ce n’était pas l’intention".
Aucun lien n’a été établi formellement entre la fermeture de son compte Instagram dans la matinée du 16 mai et ses sorties antisémites. Quatorze heures plus tard, son Instagram officiel a été réactivé. Kenza a profité de cette remise en ligne pour poster un message sur le réseau social .
"J’ai tenu des propos graves, mais qui en réalité ne reflétaient pas du tout le fond de ma pensée. Je partage avec vous mon quotidien de manière spontanée (...) et j’oublie parfois mon statut de personnalité publique et je m’exprime sans réfléchir", a déclaré la jeune maman de 23 ans.
Cette affaire risque de ne pas s’arrêter là puisqu’elle est montée jusqu’au gouvernement. La ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations a saisi son compte X pour évoquer le sujet. "Boycotter des femmes et des hommes en raison de leur identité ou religion, c’est évidemment illégal", a indiqué Aurore Bergé.
La Dilcrah est montée au créneau face aux propos antisémites d’une influenceuse. L’organisme de lutte contre les discriminations a révélé son intention de saisir le procureur de la République à la suite des propos haineux diffusés par Poupette Kenza sur les réseaux sociaux.