Jacob Desvarieux du groupe Kassav’ est décédé le 30 juillet dernier à cause de la Covid-19. L’artiste de 65 ans avait pourtant reçu trois doses de vaccin, de quoi mettre en colère certains, dénonçant l’efficacité des injections.
Pour certains, le décès de Jacob Desvarieux est la preuve que les mesures actuelles sont inutiles. Comme l’a relevé Gala, un internaute a notamment critiqué : "le vaccin ne l’a pas empêché de se contaminer et de mourir ! Il n’est qu’une hypocrisie pour rendre le vaccin obligatoire sans l’écrire dans la loi". Le dimanche 1er août, le médecin Jean-Daniel Lelièvre a tenu à donner quelques explications chez France Info, dans des propos retranscrits par le magazine.
Avant d’être contaminé par la Covid-19, le co-fondateur de Kassav’ avait déjà plusieurs problèmes de santé. Il avait notamment reçu une greffe de rein. Pour ce type d’intervention, le patient doit prendre des immunodépresseurs qui réduisent la production d’anticorps, cela afin d’éviter un rejet de la greffe.
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Jean-Daniel Lelièvre, chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil, a fait savoir : "les gens qui ont des immunodépressions sévères, comme les transplantés d’organes, vont malheureusement avoir une efficacité vaccinale qui est très très faible y compris après trois doses".
De ce fait, pour les renforcer contre la Covid-19, il fallait trois doses de vaccins. Malheureusement, cela ne permet pas de les protéger à 100%. "C’est une espèce de double peine, ce sont des gens qui sont à risque grave de Covid-19 et malheureusement chez qui la vaccination marche très peu", a ajouté le Dr Lelièvre.
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