Charlotte Arnould avait déposé une plainte contre l’acteur d’Astérix et Obélix, il y a quelques années. L’actrice a fortement critiqué la lettre ouverte de Gérard Depardieu.
Le comédien de 74 ans, est accusé de viols et d’agressions par Charlotte Arnould.
La jeune femme avait déposé une plainte contre le géant du septième art ce qui a entraîné sa mise en examen. La jeune femme affirme que la star l’avait violé dans sa maison située à Paris. Les faits se seraient déroulés en août 2018. L’enquête a été considérée comme sans suite par le parquet de Paris en juin 2019. En 2020, l’affaire prend une autre tournure et elle a été prise en charge par un juge d’instruction. Après la plainte de Charlotte Arnould, plus de dix femmes ont suivi ses pas en dénonçant dans la presse les violences sexuelles dont elles ont été victimes.
Gérard Dépardieu a posté une lettre ouverte dans Le Figaro. Dans son courrier, la tête d’affiche de La Chèvre se dit être « atteint » par les plaintes. Selon la communication de son agent, l’acteur ne s’associerait plus à « aucun projet » à cause du « contexte » des accusations qui pèsent sur lui. Dans le contenu de sa lettre, il relate la situation selon son point de vue avec un style poétique. Tout au long du texte, il ne prononcera pas une seule fois le nom de la jeune femme. D’après sa version : « Il n’y a jamais eu entre nous ni contrainte, ni violence, ni protestation ». « Elle voulait chanter avec moi les chansons de Barbara au Cirque d’Hiver. Je lui ai dit non. Elle a déposé plainte », ajoute l’interprète d’Obélix.
En découvrant cette publication, Charlotte Arnould n’a pas tardé à exprimer sa colère durant son entretien au magazine Elle. « C’est un message vraiment immonde : il m’a souillée en 2018 et d’une certaine façon, il continue de le faire par les mots », tonne la jeune actrice. Elle considère cette lettre comme « une nouvelle stratégie » de communication de Gérard Depardieu. « Il se place en tant que victime afin de susciter la compassion et de semer le doute », analyse la plaignante.
Charlotte Arnould monte au créneau en expliquant que « Barbara n’a rien à faire dans tout cela ». Elle affirme qu’« à aucun moment elle n’a été consentante ».